Exemples de consultation
Les exemples suivants sont tirés de nos consultations. La confidentialité étant essentielle pour nous, ils ont été anonymisés. Ces exemples donnent une idée de la manière dont se déroulent les consultations. Nous nous mettons à votre diapason : c’est vous qui fixez les sujets que vous souhaitez aborder avec le conseiller ou la conseillère et définissez l’objectif que vous souhaitez atteindre. Nous mettons alors notre savoir et notre expérience à votre service pour atteindre cet objectif et pour valoriser (ou revaloriser) vos compétences et vos ressources.
Exemples de consultations :
- Comment améliorer la collaboration au sein de notre équipe ?
- J’ai d’importants problèmes de communication avec une collègue. Comment remédier à cette situation ?
- Quelle orientation donner à ma carrière professionnelle ?
Comment améliorer la collaboration au sein de notre équipe ?
Madame S., cheffe de service à la Haute école spécialisée, fait face à des conflits dans une de ses équipes et souhaite obtenir l’aide du service de conseil. Le conseiller élabore avec elle une stratégie adaptée afin d’améliorer la collaboration au sein de l’équipe.
Dans un premier temps, la responsable de l’équipe, Madame K., son suppléant et les membres de l’équipe exposent individuellement la situation au conseiller et lui font part des changements souhaités.
Dans un deuxième temps, une première rencontre avec toute l’équipe est convenue. Madame S., la cheffe de service, y participe également. Les sujets abordés pour améliorer les relations sont les suivants : se mettre d’accord et respecter ce qui a été convenu, adopter un comportement respectueux, élaborer un climat de confiance, répartir le travail de manière équitable dans les moments chargés, respecter la diversité des tâches au sein de l’équipe, savoir gérer les erreurs. En posant des questions axées sur les solutions, le conseiller aide à définir des mesures qui permettront d’atteindre ces objectifs. Une réunion de suivi est organisée pour vérifier les objectifs et les ajuster le cas échéant.
Au début de la deuxième réunion, le conseiller demande si la situation a pu être améliorée. Les progrès sont décrits en détail et valorisés. Le conseiller souhaite connaître les actions susceptibles d’instaurer l’esprit d’équipe recherché. L’équipe s’est soigneusement préparée et formule, sur la base de la première rencontre, quatre objectifs qu’elle souhaite atteindre. Le conseiller anime la réunion sur la base de ceux-ci. Des mesures concrètes devant avoir une incidence sur le comportement sont élaborées pour chacun d’entre eux.
Compte tenu des améliorations réalisées et des nouvelles mesures élaborées avec soin, l’équipe estime qu’elle sera en mesure de progresser seule dans les mois à venir. Une nouvelle réunion de suivi n’est prévue qu’un an plus tard. Si, contre toute attente, l’équipe souhaitait organiser une réunion anticipée, elle pourrait bien sûr avancer ce délai.
J’ai d’importants problèmes de communication avec une collègue. Comment remédier à cette situation ?
Monsieur A. chef de service d’une haute école, souhaite effectuer une médiation : il a de gros problèmes de communication avec sa collègue Madame B., également cheffe de service dans le même département. Ils souhaitent tous les deux remédier à cette situation.
Lors de leur premier entretien, il ressort que leurs problèmes relationnels sont liés à la réorganisation du département, au style de direction inadapté du chef de département (« diviser pour mieux régner ») et à la situation de concurrence qui en résulte.
Monsieur A. et Madame B sont prêts à effectuer une médiation. Lors de la première séance, ils formulent les objectifs suivants : développer les échanges entre eux et améliorer la circulation des informations. Les premières mesures sont élaborées (p. ex. une réunion fixe chaque semaine). Lors de la deuxième séance, il s’agit de délimiter les domaines d’activités des deux services et d’établir un processus constructif et réciproque de retour d’information. Lors de la troisième séance, l’aspect émotionnel de leur conflit peut être abordé car les aspects structurels et organisationnels ont été mis à plat. Des mots sont mis sur les blessures et les malentendus sont dissipés, la confiance peut être restaurée. Au début de la quatrième séance, ils disent être sur la bonne voie. Le conseiller souhaite savoir ce que cela signifie exactement pour eux et comment ils y sont parvenus. Il souhaite avant tout souligner et favoriser les progrès de ses deux clients. La cinquième séance est consacrée au règlement de deux ou trois conflits restants. Un terme est mis au processus de médiation à la sixième séance, lors de laquelle ils se réjouissent de constater que leurs rapports de collaboration se sont durablement améliorés.
Quelques mois plus tard, ils confirment les progrès de leur coopération, assurent respecter les accords conclus et considèrent qu’il n’est plus nécessaire de faire appel au soutien professionnel du service de conseil.
Quelle orientation donner à ma carrière professionnelle ?
Madame A. a obtenu son diplôme de master en anthropologie sociale il y a deux ans et demi. Elle travaille depuis lors comme collaboratrice scientifique à la BFH. Ce poste est limité à trois années et arrive à échéance dans six mois. Elle ne sait pas quelle orientation donner à sa carrière professionnelle. Ayant gardé un bon souvenir de la rédaction de son mémoire de master, elle se demande par ailleurs si elle ne devrait pas se lancer dans une thèse de doctorat, bien qu’elle soit sûre de ne pas vouloir poursuivre une carrière universitaire. Le moment serait tout indiqué pour cela. Elle espère que le service de conseil aux études pourra l’aider à planifier sa carrière et à prendre une décision quant au doctorat.
Lors de l’entretien avec la conseillère, il s’agit d’abord, sur la base de ses centres d’intérêts, souhaits, valeurs, compétences, expériences et objectifs à long terme, de définir les critères importants pour une future activité. Parallèlement, elle utilise le matériel d’information de la bibliothèque du service de conseil pour se renseigner sur les secteurs d’activité qu’elle pourrait envisager avec son diplôme. La consultation de plusieurs bourses de l’emploi lui permet de se faire une idée du marché et des profils recherchés.
Elle réfléchit aussi à l’idée du doctorat en se procurant des informations sur les études de doctorat (notamment les différentes formes de thèses et les possibilités de direction et de financement) et en pesant les arguments en faveur et en défaveur d’une thèse.
Après avoir mûrement réfléchi, Madame A. renonce à l’idée du doctorat. Elle réalise qu’elle est réticente à rédiger sur une longue période un travail fortement abstrait et théorique et éprouve le besoin d’étoffer son expérience professionnelle et de se développer en travaillant sur le terrain. Les recherches effectuées lui permettent de trouver un certain nombre de secteurs d’activités compatibles avec ses centres d’intérêts.
Elle pose sa candidature à plusieurs postes. Elle discute de son dossier de candidature avec la conseillère, qui lui donne des conseils quant à l’entretien d’embauche. Trois séances de consultation suffisent pour qu’elle se sente bien préparée à la recherche d’un emploi. Deux mois plus tard, Madame A. annonce par courriel à la conseillère qu’elle a trouvé un poste intéressant dans le domaine de la migration et qu’elle a hâte de se mettre au travail.
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